Collection du Mandubien

Présentation des ruines du théâtre Gallo-romain de Mandeure au bord du Doubs par un “amateur éclairé” René Henry.. Vestiges souvent ignorés du grand public car cette région -berceau des usines Peugeot- a plutôt privilégié le développement industriel que le tourisme. A moins que nos historiens officiels ne soient orientés ailleurs … vu que les habitants de Mandeure se nomment encore aujourd’hui ” Mandubiens” ce qui est dérangeant vis à vis de l’emplacement d’ Alesia en Bourgogne ( Dénomination de Jules Cesar dans sa – Guerre des Gaules-)

 

René notre archéologue “amateur” mandubien n’en finit plus de nous surprendre… ! Voilà qu’il ressort de son “eco-musée” un objet aussi rare qu’esthétique . Un sceau au scarabée de l’Egypte antique qu’il affirme avoir découvert dans un champ labouré autour de chez lui.  Je vous laisse apprécier…

 

Dernières minutes, samedi 22 Juin 2019, René vient de découvrir  tout près de chez lui une magnifique tête de statuette !

Voici les phases du nettoyage !

 

 

 

 

 

 

Aspect pathétique de l’ami René le collectionneur passionné de Mandeure, qui hélas est en phase d’expulsion pour cause de différents familiaux. Toutefois, son esprit facétieux nous incite à relativiser. Sur ce, que va devenir sa collection ?  

 Autre aspect, non moins émouvant avec cette photo, envoyée par un de ses amis de toujours où nous découvrons René jeune homme.  Comme quoi,  par l’annotation affichée sur les œuvres et vertus des collectionneurs, il avait déjà conscience de son rôle. Et ce malgré une certaine frivolité que certains lui reproche.

 

 

René porte bien son prénom, grâce à lui nous pouvons faire renaître notre passé sans artifices ni intermédiaires. Brut de brut, il a tenté (avec les qualités et les défauts d’un passionné) de sauvegarder ce qu’il pouvait, dans son environnement immédiat de Mandeure sa ville natale, anciennement Epomanduodurum. Dont les habitants se nomment encore étrangement : Mandubiens  ( pourquoi pas Mandeuriens ? ).  Il se trouve que la dénomination usuelle correspond aux habitants d’ Alesia selon Jules César !   Voir ci dessous une carte affichée au nouveau muséoparc d’Alésia en Bourgogne !  Vu qu’officiellement Alésia est là-bas, les Mandubiens sont là-bas.

 

Voir ici encore une vidéo sur notre chercheur-trouveur !

  Sans doute est il légitime de se demander pourquoi-dans un état aussi réglementé- de telles pratiques intéressant l’archéologie ont elles lieu sans plus de contrôle ou d’assistance ? Et pourquoi une telle collection aussi éparse n’est elle pas prise plus en considération ? Eh bien tout simplement, par la volonté insidieuse de ne pas faire de publicité autour d’affaires qui remettent en cause nos mythes fondateurs et par la même nos institutions.  De fait, la plupart des vestiges archéologiques dans le monde ne sont pas fouillés ou partiellement, ni même encore découverts.    Pour ce qui est de Mandeure , une  rocade routière était prévue pour désengorger le secteur. Elle ne peut être engagée – sans vraiment l’avouer- à cause des fouilles de sauvetages conséquentes à effectuer.  De plus, la déontologie archéologique, impliquerait un bouleversement tel que les autorités et la population mal préparées ne sont pas en mesure d’accepter. 

  Certes , on pourrait voir dans les termes que j’emploie un complexe de persécution, voire au vu de mes autres projections une paranoïa ou autre délires mystiques (expressions à la mode), mais je me borne à ne relater que des faits ou suppositions probantes. Pour le cas de René, il suffit simplement d’un esprit de synthèse au su de son vécu. Lui qui arpente et fouille cet endroit depuis plus de 60 ans, sans être inquiété ni écouté attentivement. Pire, la condescendance qui lui est accordée incite à l’apriori de  l’insignifiance de ses découvertes.

  DES TRAVAUX UNIVERSITAIRES RECONNAISSANTS !

 Comme il l’évoque dans la vidéo,  René Henry en nous faisant visiter son antre précise que des chercheurs universitaires viennent parfaire leurs thèses ou mémoires auprès de lui. Voici un extrait d’une des publications qui, certes précise le caractère diffus de la collection et les sources approximatives des découvertes,   mais néanmoins apporte hommage et reconnaissance au travail effectué par ce passionné incontournable.

Ci dessus la mention portée sur l’exemplaire original remis à René par ” Marion Bouziane”  jeune universitaire qui,  après ce master a obtenu un poste de conservatrice de musée dans le sud de la France.

  Ce sont donc les extraits de ce “Mémoire” que je relate ci dessous.  Par contre, je viens d’acquérir aux journées archéologiques Nationales de Mandeure, un fascicule allégé qu’on peut se procurer à la Société d’émulation de Montbéliard ( Hotel Beurnier Rossel 8, place Saint Martin 25 200 Montbéliard )

 

 

 

 

 A remarquer ici le manque de connaissance du terrain de l’auteure, elle inscrit ” mandurienne” alors que les habitants des lieux portent officiellement le nom de ” mandubiens ” … Mais bon, gageons surement qu’elle a été conseillée par ses pairs.  Je rappelle de nouveau que les habitants d’ Alesia se nommaient ” Mandubiens”.

  Toutefois cela n’enlève rien à l’importance du travail de l’un et de l’autre qui restera un témoignage précieux au vu de la dispersion inéluctable de cette collection… comme d’autres avant celle ci concernant ce site.

En effet, les autorités temporelles, qu’elles soient romaines, ecclésiastiques ou laïques , aucune n’a cherché à protéger ce patrimoine issu d’un monde païen aussi raffiné et important qu’il puisse avoir été, et pour cause.  Même après la période nazie, l’archéologie fut confiée aux esprits rationnels du moment dont le principal souci était de ne pas voir réapparaitre ” la bête immonde”  … De fait des médaillons (provenant de la collection Henry )  comme celui ci représentant un Swastika ( croix gammée) de bronze restent ignorés !  

 Bien entendu, même à Washington personne n’a voulu officiellement authentifier ce document, seul un bijoutier a certifié qu’il s’agissait bien d’un bijoux antique en bronze datant de 3000 ans ! 

   Autre document aussi de toute beauté que j’ai moi même découvert ( entre autres ) à la grotte sanctuaire des Mandubiens . Lieu hautement symbolique et grandiose qui recèle encore tout son mystère. Dont le rôle et la description et tentée dans la partie aléatoire AL

Bouton de tunique en feuille d’Argent.  ( objet cité en tant que parure pour l’ensevelissement d’illustres défunts dans le roman historique ” Le Mystère des Mandoubiens “ )  dont voici un extrait en fin d’article

Ici encore des pièces de monnaies gauloises extraites de cette même grotte…  Celles ci éparses viennent se joindre en partie au ” Musée du mandubien” toutefois pour des raisons de sécurité, en attente d’exposition les monnaies sont déposées en milieu clos. Ironie de l’histoire, ces “trésors ” avaient déjà été enfouis à l’abri des convoitises.  Heureusement, les photos numériques de nos jours peuvent véhiculer l’enseignement et les us et coutumes décodés à distance par les numismates et autres collectionneurs éclairés. 

Voici également ci dessous, reproduites en peinture l’Avers et l’Envers d’une de ses pièces datant de l’époque de l’indépendance, soit avant la conquête romaine de 52 Av JC;

 

 

                 ENVERS                                                                                                        AVERS                                         

   

L’Avers de cette pièce attribuée aux Séquanes – peuplade celtique du secteur de Franche-Comté, représente en effigie un être d’ Eveil, symbole d’atteinte de la perfection. En attestent ses attributs : boucle d’oreille en forme de triangle ( symbolisant la trinité donc réceptrice  de valeurs universelles),  œil  vif et démesuré, (signifiant l’Éveil et la compréhension) ,   lèvres proéminentes, dispensatrices d’enseignement et sagesses. 

Au Revers, un animal quadrupède mythologique, la queue en forme de serpent  et la tête ornée de cornes font référence à la nature indomptée de l’homme dans tous ses états. Soit l’ambivalence à laquelle nous sommes théoriquement confrontés ; d’une part l’aspect divin et sage auquel nous devons accéder et de l’autre la nature animale avec toute sa vigueur et ses débordements. 

 

 

 

Il y a maintenant plus de vingt ans que nous prospectons régulièrement ensemble et nous en sommes à notre troisième association. La première dénommée ARM (Association du Retour Mandubien) a été fondée en 1997 suite à la publication de mon livre “Le mystère des Mandoubiens” .  Nous avons avec un petit groupe  habitant le secteur de Pont de Roide pu localiser et circonscrire entièrement l’oppidum. La seconde association en 2007 ALED (Alerte Lomont En Danger) dont j’étais le secrétaire, était plutôt axée sur la défense de environnement   et s’opposait à l’implantation d’ Éoliennes sur le massif du Lomont, à l’endroit même où je situe l’oppidum d’ Alesia.  Nous avons fait pas mal de découvertes, notamment des tumulus en abondance sur la ligne de crête où ont été installées les machines . Vous pouvez les voir dans cette vidéo où je décris l’oppidum des mandubiens. Toutefois, aussi légitime soit il ce combat de ” Don Quichotte contre des moulins à vent ” s’est soldé par un échec. En supposant même que mon attrait pour la cause d’Alésia ait desservi la cause initiale… Les intérêts économiques et politiques  ont prévalu. 

   Je profite donc de glisser une page du mémoire universitaire copié plus haut où il est question de la protohistoire de Mandeure . Notons encore que l’auteure ne connaissant pas le terrain désigne le lieu où fut récemment trouvé le “Tresor de Mathay” comme faisant partie de l’agglomération probable, alors que ce lieu se situe sur les crêtes avoisinantes . Pour moi il s’agit du butin provenant du pillage d’ Alésia . Les cavaliers germains, alliés des romains ont du abandonner et dissimuler leur trésor trop lourd pour leurs chevaux. Toujours est il que les objets sont de même facture et époque que le médaillon ci dessus.

TRÉSOR DE MATHAY-MANDEURE

 Cette découverte ressente est exceptionnelle et capitale pour l’argumentation concernant la localisation d’ Alesia dans le secteur, elle est donc traitée en catégorie AR