Histoire (AL) Aléatoire et éclairée

  1. vercingetotix 2

    VERCINGÉTORIX héros capable d’unifier les peuples de Gaule et défier l’univers !


     

    Saint suaire

    JÉSUS CHRIST sauveur venu unifier les hommes pour la paix universelle

    L’offrande de sa personne à César pour épargner son peuple ( tel Jésus devant Pilate). 

    LE CULTE DU SOLEIL RÉCUPÉRÉ

    Statère d’or de Vercingétorix à l’effigie d’un jeune éphèbe (copie d’Alexandre le grand)

    UN COMPLOT MESSIANIQUE !?
    ( Serait-ce donc cela le secret inavouable de la disparition d’Alésia ?…)

     

     

    « Vercingétorix prit aussitôt le chemin d’Alésia, place des Mandubiens »

    Guerre des gaules de Jules Cesar chapitre 68 livre VII

    Cette indication de César est capitale, elle permet à elle seule de circonscrire le lieu où l’histoire a basculé en 52 av JC. La dénomination de : « Mandubiens », étymologiquement signifie : « Hommes du Doubs » ; soit : MANDOUBIENS. La preuve scripturaire et la logique restant insuffisantes, rien ne vaut la preuve manifeste ! Intrigué par une découverte archéologique Jean-Claude Bonnot, éconduit par des historiens ayant « avis autorisé » tente par son roman historique d’aborder la cause véritable… persuadé que la « métropole d’Alésia », compte tenu du rôle fédérateur et décisif qu’elle a joué dans le contexte politico-religieux de l’époque, était à une époque reculée une ville sacrée connue de tous !  Conscient de cet impact mythique et symbolique incontournable, l’auteur familier des lectures de paysage et affermi par ses études comparatives des religions, détruit pour mieux reconstruire. En greffant ses présomptions sur fond de légende locale, le Mystère s’éclaircit… en se justifiant !

     

    Livre édité en 1996

     

     

                                            AVANT PROPOS ( appel à la raison)

    Il n’y a pas méprise, le thème présenté ici malgré cette accroche fleurant le fantastique, voire pour certain la suspicion, traite bien de l’affaire d’Alésia, ce fameux “détail de l’histoire” où les Romains de Jules César ont vaincu les gaulois coalisés autour de Vercingétorix en 52 av JC. Époque charnière où le monde antique “civilisable” bascule définitivement sous l’hégémonie romaine préfigurant de fait, le creuset d’une ère nouvelle : le CHRISTIANISME.

    A l’occasion de la nouvelle mouture de ce site Web, je reprends donc mes écrits conscient de l’universalité désormais avéré d’Internet. En effet, avec ce nouveau et merveilleux média, un questionnement venant pour la plupart de l’étranger (à la France) revient pertinemment : Comment est-il possible qu’un lieu où un événement aussi conséquent que la prise d’Alésia ne soit pas localisé avec certitude ? Pour répondre à une telle question, il faut être à même de comprendre le système éducatif français, concentré sur l’histoire officielle de la nation. Certes, tout état respectable s’appuie sur une entité communément admise à un moment ou à un autre par une majorité de ses ressortissants. Cependant avec la France, le cas est différent de part son organisation politique centralisée. En effet, sa situation géographique au carrefour des peuples et civilisations a pour conséquences forcément des tribulations historiques sans commune mesure dans le monde.  A ce sujet, j’en profite pour afficher un article de mon blog auquel je fais souvent référence au vu de mes prétentions d’éclairage en phase avec l’actualité Chaque homme a deux patries : La sienne et la France”  (Jefferson)

       Bien qu’elles s’en défendent, nos institutions républicaines d’aujourd’hui trouvent leurs fondements dans des concepts tels que le “Roi soleil” ou encore le “Christ-roi”, voire encore pour certains “initiés” avec la notion celtique de “Rex Mundi” ROI DU MONDE. Ce qui fait la fameuse “exception française”. Revers de la médaille, de nos jours, aucune version dissidente concernant l’Histoire ne peut prendre corps sans l’aval d’un système jacobin tentaculaire. Mon propos n’étant pas au départ politique, j’essaie seulement de dissiper les entraves institutionnelles qui nuisent à la recherche sereine de la “vérité historique”… A ce sujet donc, je tiens à affirmer que l’affaire d’Alésia par delà l’illustration que l’on veut en donner en est peut être aussi la clé ! voilà pourquoi j’avance la thèse du complot… qui, toute raison gardée n’en est pas un car celui-ci, s’il a bien eut lieu en son temps (voir plus loin) a échappé depuis longtemps à ses auteurs. Nos historiens d’aujourd’hui, ayant “avis autorisé” peux au fait ou méprisant les arcanes religieux se retrouvent complices sans le savoir (tout comme MR JOURDAIN ignorait faire de la prose…) d’un artefact réalisé il y a plus de deux mille ans. Nous sommes devant le cas classique où “le serpent se mord la queue”.

       Voilà pourquoi dès le début, je me refuse à rédiger un ouvrage plus académique. Croyant alors candidement démocratiser cette affaire et la sortir des ornières où elle est confinée, j’ai opté pour le roman historique ( Le MYSTERE  DES MANDOUBIENS, habitants d’Alesia) inspiré par des découvertes archéologiques stipulant l’existence d’une grotte sanctuaire attribuée (de ma part) aux MANDUBIENS (habitants d’Alesia B.G LIV 7). Suite à cet essai, vingt ans après le second, je persiste et signe en droite ligne en avançant cette fois un lien direct entre l’avènement du Christianisme et la disparition d’Alesia (antique et moderne). Bien que mes propos et motivations pour la rédaction de la version détonante présentée ici, fassent appel à une méthodologie qualifiée “ésotérique” par moult érudits conventionnels. A mon corps défendant, instruits des doutes invalidants rencontrés ici et là, je me réclame tout simplement de la raison pure en m’appuyant sur une méthode empruntée au bouddhisme*, qui permet de classifier et d’englober tous les aspects de cette étrange affaire (de l’apparence à la cohérence). En effet, en recevant et employant de telles conceptions et pratiques, l’esprit libre de liens, nous comprenons qu’il nous faut reléguer sans mépris ni attachement les scientifiques au rang de “moyens”. La logique admissible du moment ne prenant pas en compte l’influence humaine de ses protagonistes, nous a (il faut l’avouer) conduit avec cette affaire dans une impasse absurde ! La caricature serait bien choisie si les conséquences n’en étaient si terribles (voir plus loin)… En effet, c’est en relatant brièvement “l’état des lieux” de cette bataille que peut se comprendre comment des populations “éduquées” peuvent être neutralisées, désensibilisées, déshumanisées, occultant ainsi l’essentiel ! Comment en est on arrivé là ? Classiquement, un pouvoir établit croit en sa faculté d’organiser l’ordre et le désordre, avec en finalité l’objectif de faire rentrer dans le rang ceux qui d’aventure choisiraient une autre raison que celle proposée… (ex : point de salut sans le Christ !)

    Avec l’affaire d’Alésia deux courants se réclamant de la science semblent donc s’affronter (écartant ainsi toutes intrusions non assujetties y compris évidement celle-ci ). L’un officiel, soutenant fermement la localisation d’ Alésia à Alise st Reine en Bourgogne et l’autre à Syam Chaux les Crotenay en Franche-Comté. Il faut savoir également que le massif du Jura (celui-ci s’érigeant en barrière naturelle incontournable pour la route de Rome) recèle le plus de sites proposés pour la localisation d’Alesia… Évidement, les grossières lacunes entrevues pour l’une ou l’autre thèse génèrent des intuitions plus ou moins admissibles (des ” contre feux ” semblent même avoir été crédibilisés intentionnellement). La ferme position de la thèse officielle peut donc se comprendre, tout comme une décision de justice inique, il est très difficile de faire machine arrière au risque de faire imploser le système. Individuellement il n’y a donc aucune animosité contre des ” employés” qui défendent leur fratrie. Dans l’état actuel des choses, de toute manière le crime est inavouable, seuls de nouveaux éléments ou une alternance politique radicale permettraient de privilégier telle ou telle vision de la situation…. Mais pour l’instant question archéologie c’est le statu quo ! Plus difficilement défendables sont les défenseurs de thèses fondamentalistes (comme pour toutes sciences humaines) opposées à la version officielle. En se montrant plus ” royalistes que le roi “, ceux-ci sont littéralement happés par un système qui dévore ses propres enfants. En effet, les partisans du site de Syam, issus d’académies scientistes se disent révulsés par les contre=sens historiques ou méthodologiques soutenus partialement par les tenants d’Alise St Reine. L’inconvénient majeur de ce genre d’attitude est de s’orienter davantage sur la méthode et d’occulter l’objet de la recherche. C’est ainsi que la vérité finit par être dévalorisée… le paraître l’emportant sur l’être ! Vous pouvez suivre ce genre de débats sur différents forums… Comme vous pouvez le constater ici comme ailleurs ” le diable se cache dans le détail !”. Pourtant se pays ce réclamant de la ” laïcité ” devrait plus souvent invoquer son Saint patron Descartes, celui-ci dans son célèbre ” discours sur la méthode “, stipule bien que l’individu niant Dieu (ou autre loi mystique) est forcément dans l’erreur et ne peut effectuer sa révolution humaine ! Cette diatribe s’adresse donc à tout homme doué de raison, afin qu’il considère la version présentée ici avec toute la considération qu’elle mérite car la terre va parler ! Les nouvelles technologies à la fois de communications et de nouveaux outils tels que les détecteurs de métaux suscitent, passions, vocations et prise de conscience. Vous pouvez suivre ce débat à propos de la toute récente découverte du “Trésor de Mathay“, juste à coté de l’endroit où je situe Alésia.

    *Emprunt à l’enseignement bouddhiste-NICHIREN ETUDES-Méthode d’analyse : LES DIX ASPECT DE LA VIE ( Chap.II moyens Sutra du lotus)

    1. l’Apparence 2. la Nature 3. l’Entité, 4. le Pouvoir 5. l’influence 6. le Pouvoir 7. la Cause inhérente 8. la Cause externe 9. la Rétribution 10. et leur cohérence du commencement jusqu’à la fin.

     

    Bien qu’imbriquée l’une dans l’autre, je scinde ici mon récit en 2 branches (AR et AL). L’une nommée : AR (ARGUMENTAIRE) traitant surtout de preuves matérielles et scripturaires ou plus particulièrement de la configuration géographique où a pu se dérouler la fameuse bataille. L’autre : AL (ALEATOIRE) plus universelle, plus globale, qui aborde la “quête du sens” donc la spiritualité.

     

     

        

 

 

 

 

La trame de mon roman historique immisçait un mythe fondateur archétypal, ayant influencé le contexte social et culturel des populations locales au moment de la conquête des Gaules par les Romains. Suivant mes perceptions et découvertes, j’y décris le rituel à mystère des Mandubiens, habitants d’Alésia (B.G. liv. VII chap. 68). Ceux-ci, gardiens des Mânes ou esprits des morts, avaient la tâche prépondérante d’ensevelir les Elus dans leur lieu sacré… soit en quelque sorte aux Champs Elysées des Celtes (Omphalos ou Nemeton).

Grotte du Château de la Roche ( St Hippolyte sur Doubs )

Visites guidées…. sur RDV ou en libre accès… 

Dès ma publication, en Décembre 1996, un prêtre- un certain abbé Gallois prétendant être ancien bibliothécaire au Vatican-  m’a contacté, confirmant globalement la véracité de mon récit tout en me promettant l’envoi ultérieur de preuves scripturaires (sic). Bien que sibyllin, et pour cause, cet informateur m’a branché à mon grand désarroi sur la piste du fondement du Christianisme, évoquant notamment : un document daté du IXe siècle stipulant / /

LE DÉPÔT DES TROIS SAINTES RELIQUES A L’AUTEL DES MANDUBIENS (voir article de mon blog)

Loin de moi l’intention de faire  » mousser  » cette affaire, par l’entremise du classique abbé informateur qui, voulant sauver son âme, révèle sous couvert du secret des indications capitales sur la véritable nature de Jésus-Christ. A croire qu’il n’y a pas d’autre scénario possible ; cela m’est arrivé (…). Ce prêtre, vilipendé, humilié par ses pairs, m’a même assuré avoir vu le livre original  » De bello gallico de César  »
Évidemment, je lui ai demandé de me rencontrer, mais visiblement il a du comprendre que je n’étais pas encore prêt, car à l’époque je n’avais aucune idée de ce que pouvaient être les  “Trois Saintes Reliques ” , je ne le répéterai jamais assez, je cherchais Alésia et non pas le tombeau du Christ !
Certes, à la rencontre d’une telle éventualité, la malice conseillerait de se défausser et accentuer ainsi l’intrigue et l’effet mystère. Cependant, l’éducation religieuse reçue dés notre tendre enfance, tient en éveil une personnalité, nous engageant au libre arbitre. Envers et contre tous, j’ai donc décidé de  ” franchir le Rubicon ” , avant de traverser le fleuve des Enfers avec un poids sur la conscience ! Je vous confie donc ainsi, par cette digression mon tourment du moment. Suite aux étranges juxtapositions rencontrées dans cette affaire, j’éprouve désormais le sentiment d’accomplir une mission. Présomption déplacée et désuète à notre époque, mais la candeur ne confère t-elle pas grâce et honnêteté ? Il suffit d’y mettre la bonne graine ! La cohérence de mes propos viendra, je l’espère, justifier et atténuer cette disposition narcissique. Pourtant, dans cette quête de la vérité, le seul pardon qu’il me faudrait implorer serait de ne pas avoir jusqu’à présent manifesté la grandeur d’âme dévolue pour mener à bien cette tâche… A mon corps défendant, j’insisterai sur le fait qu’il est inutile de se revêtir de fausse modestie, car croire en soi c’est aussi croire en l’autre ! Et ce n’est certainement pas avec la nouvelle orientation donnée à cette affaire que je vais faire preuve de pondération. Je continuerai donc à m’exprimer avec de telles perspectives, quand même devrais je  escamoter l’instant crucial de la guerre des Gaules – qui de fait, n’intéresse guère- et me concentrerai davantage sur la conséquence la plus manifeste de la conquête romaine…

L’ AVÈNEMENT DU CHRISTIANISME

Ancré dorénavant dans une nouvelle perspective, voulant pourtant donner suite à ma version sur les prémices de la prise d’Alésia, je m’étais mis en devoir d’enchaîner logiquement ma narration par une série d’événements avérés. En effet, bien que romancé, inspiré de faits réels, mon récit se calque sur la réalité historique. Je vous orientais donc vers le fameux Champ de la bataille décrit avec force détails par le conquérant César lui- même dans ses commentaires sur la guerre des gaules (B.G. liv. VII). Donc, mis à part la suspicion (à l’origine de la polémique) autour de la localisation des lieux, le déroulement des opérations semblait couler de source… Pourtant, à ce jour, il m’apparaît comme secondaire de continuer le récit d’une bataille, pour accréditer un lieu ! Alors qu’au vu des indications données par mon  » abbé informateur « , il se pourrait que nous ayons affaire à un vaste complot politico-religieux dont la priorité était de rayer de la mémoire collective, l’apparence, la nature et l’entité d’Alésia. Sans autre détour, je vous annonce donc la véritable raison qui me fait me détourner de mon but initial, le fait ahurissant qui me cause tant de tourments. Il m’apparaît désormais crédible l’allégation suivante :

« DÉPÔT RITUEL ET SECRET DU CORPS DU CHRIST AU CŒUR D’UNE GAULE FRAÎCHEMENT CONQUISE PAR LES ROMAINS »

Partant donc de l’intrigue de mon livre initial relatant l’ensevelissement d’Elus dans la grotte sanctuaire des Mandubiens, la chronologie des événements s’y prêtant bien; le temps d’une génération, permettant à la réaction de prendre corps. Pour ce qui est de l’aspect déplacé sur les plans géographiques et culturels, tout dépend du contexte. A cette époque-là, le calendrier romain ne mentionnait pas l’année de naissance de Jésus ! De plus, les communications avec la Méditerranée par les voies fluviales : Rhin, Rhône, Danube (au carrefour desquels je situe Alésia), étaient bien développées.

L’enseignement du Christ, bien que dispensé à priori sur les bords du Jourdain semble, dans un premier temps, avoir fait souche essentiellement en Gaule. De là à dire que cette religion disposait dans ce pays du milieu social et culturel prêt à l’accueillir, il n’y a qu’un pas… Reprenant l’expression de mon prêtre informateur, je dirai  » installée comme le bébé dans son berceau…  » . Le berceau désigné ici induit simultanément un lieu prédisposé à l’ensemencement et une période de maturation avant la récolte. La France n’est-elle pas la fille aînée de l’Eglise ?

Certes l’information, déconcertante de prime abord, de cet abbé m’a bouleversé mais a révélé indirectement l’inconscience de mes gros sabots qui piétinaient le lieu embryonnaire de la nouvelle loi qui allait dominer le monde, tel le phénix qui renaît de ses cendres. Les religieux d’alors (druides ou Mandéens ?), dépositaires du culte ancestral (…) auraient donc récupéré leurs prérogatives en soutenant le concept du Christ-roi ! La notion de Roi du Monde étant d’origine celtique… A partir de ce moment, ma perception globale de l’événement s’en est trouvée modifiée et cette fois l’enjeu de cette péripétie historique m’apparaît comme universel.

En illustration un petit détour par l’affaire de Rennes le Château où j’ai appris que le secret de l’abbé Saunière pourrait être lié au dépôt du Christ dans un lieu tenu secret. Le  » trésor  » du prélat, proviendrait d’informations scripturaires monnayées à l’Église en échange de son silence… Quoi qu’il en soit, la voie royale étant la navigation Rhodanienne au débouché des Saintes Maries de la mer. En considérant que Marie Madeleine et ses acolytes remontent le corps du Christ en Gaule…

ET IN ARCADIA EGO*

( Est en terre sacrée je suis)

Le tombeau du Christ? En Gaule?

*ET IN ARCADIA EGO – Cette locution latine, célèbre dans les milieux ésotériques ce retrouve sur un tableau de Nicolas Poussin, intitulé : « Les bergers d’Arcadie ». 

Serait-ce donc cela ? La raison inavouable, l’énigme sacrée, scellée hermétiquement par un pacte secret ? Corps structurant de notre société occidentale…

En effet, le transfert insoupçonné de cette Sainte relique pourrait se justifier par  » la phase ultime d’un rituel accompli ou d’un complot messianique destiné à ravir une prérogative déchue. Dans un tel cas, la récupération par cette entité religieuse (… ?) allant même jusqu’à l’assimilation du principe-substance, de l’ancienne tradition…  »

Pourtant, en toute conscience, si nous ouvrons la boîte de Pandore, ce sera pour mieux la refermer. La liberté est enivrante. Le voile se soulève, tout en justifiant sa nécessité. Prenant en compte l’ensevelissement éventuel de la dépouille incommodante de Jésus au Saint des Saints d’une religion païenne, nous abordons l’aspect filial de l’avènement du christianisme, qui s’inscrit dans la continuité du culte universel du soleil (lumière née de la lumière) cette fois expurgé de l’effet magique et merveilleux engendré par la résurrection. Moyen salvateur qui, dans sa perfection accomplie, fut érigé par la suite (Concile de Nicée) en Vérité suprême.

LES TROIS SAINTES RELIQUES
(ou les trois grands dharmas ésotériques)

Comme je l’ai déjà indiqué, ma méthode d’analyse s’inspire d’une école bouddhiste*. Sans pour autant m’opposer à l’acception de la nature trinitaire et universelle du christianisme, il est raisonnable d’admettre les similitudes dans l’édification de nos sociétés, voici donc une règle de base.

Pour trouver la vérité il faut répondre à ces trois conditions :

  1. La preuve par la logique
  2. La preuve scripturaire
  3. La preuve manifeste

La dernière condition étant essentielle ! Celle-ci confirme ou infirme les deux autres.

Parfois la preuve manifeste vient défier mystérieusement les deux premières. Force nous est de reconnaître que si de tels cas sont rares ils ne sont pas exceptionnels. C’est donc avec prudence et humilité qu’il nous faut cheminer dans la connaissance. L’énigme que représente le Saint Suaire en est l’illustration.

Ma version sur cette affaire est pour le moins iconoclaste, témoignage de mon aventure personnelle. En cherchant autre chose j’ai de mon point de vue « ouvert la boîte de Pandore »

S’il faut en croire l’induction de cette étude le corps du Christ (la personne) a été embaumé puis transporté dans un sarcophage (Le Graal) en un lieu central (L’Omphalos) symbolisant le « Principe –Substance ». Terme péremptoire mais, qui se justifie en tant que moyen.

Ces pratiques sont communes dans tous les fondements religieux ou institutionnels (y compris pour les sciences)..

A première vue c’est exact, celles ci veulent simplement signifier qu’il faut une certaine disposition d’esprit d’investigation suffisant, capable d’ouvrir un regard et une projection globales ,quand la réalité s’éloigne vers l’irrationnel. Attitude que s’interdisent nos savants académiques d’aujourd’hui .

Partant donc d’une attestation scripturaire, il nous faut clarifier les piliers essentiels à toute organisation sociale ou cultuelle . Ensuite j’ébaucherai une voie possible…

Les trois expédients fondamentaux de toute institution sont :

(Certaines écoles présentent cela comme trois grandes lois ésotériques…)

  1. Une personne (Eveillé, Grand initié,  Instituteur etc…)
  2. Une loi ( Enseignement, concept, code moral , véhicule, moyen  etc…)
  3. Une situation (Lieu symbolique, Métropole, Centre de rayonnement etc…)

Prenons le cas « exotérique » de l’ Eglise catholique apostolique Romaine.

  1. La Personne :  Jésus Christ
  2. La  Loi :  Bible, l’évangile, loi d’Amour (…)
  3. La situation : Rome, le Vatican, le Saint Siège (toutes les routes mènent à)

Prenons maintenant  un aspect  « ésotérique » des piliers du christianisme.

CONCEPT DES TROIS SAINTES RELIQUES

  1. Le Saint Suaire : (De part l’effigie représente la personne, le corps physique, l’élu )
  2. Le Saint Graal : (Le Tombeau, l’Enveloppe, la Coupe, la Loi, le contenu dans son contenant)
  3. La couronne d’épine : (Le soleil et ses attributs: Roi du Monde, Omphalos, centre de rayonnement)

 Un corps en trois corps, trois corps en un corps, souverain, maître et parents : fusion de la personne et de la loi en un lieu déterminé.

Certes tout ceci ne serait que montage intellectuel, s’il n’y avait pas l’équivalence physique. Mais ce lieu de dépôt, la preuve manifeste, existait réellement. Il se situe à quelques kilomètres de l’endroit où je situe Alésia. Site que je nomme désormais :

ALTARE MANDUBIORUM (Autel des Mandubiens)

Grotte du Château de la Roche au N.E de
St Hippolyte sur Doubs— Porche d’entrée des Enfers… (?)

Croquis des espions français avant la conquête de la Franche Comté par Louis XIV..                      Au centre : aspect actuel       A droite, entrée porche…

Depuis le centre ville, en levant les yeux vers la vallée du Doubs qui mène vers la Suisse, on ne voit qu’elle : la grotte de la roche, là d’où autrefois, les seigneurs locaux veillaient sur la cité. Aujourd’hui, l’itinéraire favori des randonneurs.

Ancien fief des Comtes De la Roche, jadis « Temple du Soleil » (CHAMESOL) puis forteresse inexpugnable … aujourd’hui abandonné… fouilles interdites… Dormez ! bonnes gens…

Notons que le Suaire de Turin, est bien attesté en dépôt à l’église de St Hippolyte pendant 34 ans ( de 1418 à 1432 ). Les comtes DE LA ROCHE seigneurs du lieu en avaient la charge.

Afin d’éviter l’éclatement, un sujet en appelant un autre, résolument, dans cet exposé je ne suggère ici que les points originaux qui viennent étayer mon hypothèse . Voici donc un élément de poids :

. –Le Comte Othon De La Roche un des principaux chefs de la IV croisade aurait rapporté le Saint Suaire dans son fief du Comté de Bourgogne (Franche-Comté) . Celui-ci fût même nommé  » Duc d’Athènes  » et établit par sa descendance une dynastie dites des  » Megaskirs « .

Ce que l’on appela plus tard le  » Duché français d’Athènes  » dura de 1205 à 1311 ( date approximative de la fin des templiers). Ne trouvez-vous pas significatif ce  » détail  » après avoir suivi mon raisonnement ? Il est indéniable que, de par son nom et sa souche Othon De la Roche soit en lien direct avec la famille De la Roche à ST Hippolyte sur Doubs…. Mais allons encore plus loin…

Et si la famille De la Roche détenait le Saint Suaire depuis le début ?


En avançant une telle question, vous en conviendrez, nous changeons de POSTULAT !… Il nous faut imaginer cette fois que la dépouille du Christ et tous ses attributs (3 saintes reliques) auraient été déposés à l’Autel des Mandubiens. Mon intime conviction m’incite dorénavant à relativiser cette orchestration, pour n’en retenir que le substrat. Avant tout, la religion Chrétienne pour avoir été récupérée et imposée par les romains, reste bien un acte politique qui, se réclamant d’une légitimité spirituelle, certes contestable, en reste pourtant l’Echo. L’universalité qu’elle a toujours recherché a fait office jusqu’à nos jours de véhicule au véritable message (…) . Les faits restant cependant les faits, la pérennité nécessaire au renouveau devra être établie par le  » mea culpa  » de l’Eglise, qui devra nous ouvrir ses archives secrètes. Afin d’insuffler cet acte salvateur, il me faut rappeler le rôle capital et révélateur des Templiers qui, à travers leur abnégation, ont maintenu la filiation sanguine et historique de la famille De la Roche (le sang Royal ou Saint Graal…). Ces chevaliers du Christ, en nous rétrocédant le Saint Suaire qu’il soit  fac-similé ou authentique, intercèdent donc de nos jours sept cent ans après, au rétablissement de la vérité historique. Cette dernière devant être constamment recherchée car elle est la Principale garantie de la voie pouvant conduire salut.

 Jean-Claude BONNOT