Histoire (AR) Archéologie spéculative et argumentaire

Photo montage adapté à la petite ville de Pont de Roide dans le Doubs à 7kms des ruines de Mandeure où les Mandubiens ont reconstruit leur ville d’ Alesia détruite par les romains en 52 Av JC.  J’affiche donc ici une vidéo réalisée l’an dernier à propos de l’antique théâtre gallo-romain de Mandeure . 

 

Indice : Quand l’erreur devient un atout ! La plaine de 3000 pas (point clé de la localisation) se mesure à partir de la circonvallation extérieure et non pas depuis l’oppidum… soit du bas de la colline !

 

Voilà par cette carte touristique du Doubs, calquée sur notre environnement du XXIe siècle, la situation géographique où logiquement doit se retrouver l’emplacement d’Alésia et sa population.

 

Remarquez la forme singulière de la rivière, orientée Nord/Est décrivant un gigantesque M . Il est certain que celle ci,  enlaçant sa population, est pour une grande part à l’origine de l’inspiration du mythe fondateur évoqué ici.

 

Après avoir été expulsés de leur oppidum fortifié, les Mandubiens se sont installés quelques kilomètres en aval, dans la plaine avec le concours des Romains. Ils ont fondés : EPOMANDUODURUM (l’actuelle Mandeure, dont les habitants s’appellent : les Mandubiens ! ).

Cette migration : ville ancienne vers ville nouvelle, est somme toute commune à bien des endroits. Dans ce lieu pourtant les preuves ne manquent pas (sic), mais n’est pire aveugle que celui qui ne veut point voir, je citerai donc uniquement ce qui est flagrant.

Prenons en exemple la ville de : MANDURIA en Italie. Il est bien attesté que celle-ci dans un constant flux et reflux (au gré des cataclysmes guerriers), les habitants se retiraient sur un site fortifié nommé : CASTEL NOVO. Hé bien, comme en Italie il existait pas très loin de Mandeure,  le château de la puissante seigneurie de NEUFCHÄTEL en Bourgogne (Neuchatel Urtière et Petit Lomont : oppidum d’Alésia). Ceci n’est pas un hasard, il est certain que la noblesse Bourguignonne aux prétentions de droit divin avait pour fief un endroit hautement symbolique voir consacré. 

L’HISTOIRE NOUS DONNE SOUVENT RENDEZ VOUS AUX MÊMES LIEUX !

Le massif du LOMONT, plissement jurassien de 40 kms, outre ses qualités intrinsèques (sources, pâturages, gibier, forêt,  abris sous roche) se trouve disposé comme une muraille face aux invasions des peuplades germaniques. Passage obligé, point de jonction, contrôlant de fait  toutes les voies de communications du Rhin, du Rhône et du Danube. Cette  forteresse naturelle, se trouve avoir été à maintes reprises  le théâtre des nombreuses tribulations humaines (les acteurs des fameux « maquis du Lomont » peuvent encore l’attester. Les alliés de la dernière guerre établirent leur base ici même avant de poursuivre sur l’Allemagne du Reich). 

Dans le monde païen, objet récurrent de cette étude, ce positionnement s’interprétait comme le : nombril du Monde, l’omphalos. Nos ancêtres Celtes ou Gaulois  nommaient cet endroit : Nemeton. Il nous est donc permis de penser, qu’un tel lieu ait pu avoir, aux temps ou les nations n’existaient pas encore, une sorte de statut de neutralité multiculturelle comme il sied à tout centre religieux.  Ce point de rayonnement favorisa donc des concepts mythologiques dont les divinités tutélaires ou autres avatars en étaient les émanations (d’où cette  toponymie si particulière : SOLEMONT,  CHAMESOL). Transcendant les dogmes religieux, ce culte originel du « Roi Soleil » inspira bien des monarques… de droit divin . Pour le croyant lucide que je suis , il ne fait aucun doute que l’homme interpréta ou fût inspiré en ces lieux en créant un mythe fédérateur, structurant, sorti de Dame Nature. A moins qu’il ne s’agisse de la réminiscence d’un culte révélé encore plus ancien. Mais, nous touchons là, à l’ESSENCE DE LA LOI (voir : partie AL).

Ne voulant heurter personne,  je prie donc tout lecteur susceptible, de considérer comme nécessaire l’appréhension sociologique des événements. Celle-ci étant capitale pour comprendre ce genre d’affaire. Evidemment, seule l’archéologie pourrait trancher… Seulement voilà, sous prétexte de rigueur scientifique, du coté de cette discipline les remparts administratifs ont été compliqués à souhait. Cependant, le matériel découvert au fil des siècles abonde dans le secteur, les ruines du théâtre antique de Mandeure l’attestent. Tout comme les objets stockés en attente éternelle d’exposition ou d’étude dans les caves du château musée de Montbéliard. J’ai même pu remarquer au musée national de St Germain en laye une collection impressionnante de bracelet de verre, provenant des fouilles de Mandeure… le tout exposé aux cotés d’un étalage sur Alésia à Alise St Reine (faut il en déduire qu’ils ont besoin d’objets d’époque).  Sans compter les collections privées ou les trophées des fouilleurs amateurs, notamment les pointes de flèches découvertes en abondance depuis l’apparition des détecteurs de métaux.

Comme nous pouvons le constater, par cet aspect du contexte archéologique, nous avons tôt fait de nous perdre en conjectures (à trop chercher le détail sans une vision claire de la globalité, on finit par s’égarer). Cet exposé,  à la fois didactique et informel,  afin d’apprécier à leur juste valeur les évidences éclairées ici, se  bornera donc aux généralités qui devraient conduire à la prise de conscience des tenants et aboutissants de cette affaire . 

Voici un extrait du livre initial ( la version romancée exprime à mon avis,  davantage le contexte géo-mythique) où sommairement j’aborde la topographie de la colline forteresse des Mandubiens. Je rappelle à cette occasion qu’à partir de mon  premier tome de la saga des mandoubiens, je me proposais uniquement de décrire le contexte environnemental qui préfigurait la prise d’Alésia; à savoir, l’entité de ses habitants,  spécialisés dans l’inhumation des morts. Cette contrainte (cause de mes découvertes archéologiques) m’a donc amené à fixer la trame du récit sur le lieu originel du mythe principal, situé quelques kilomètres en amont du fleuve, hors de l’oppidum.  Une  description plus précise du site oppidal d’ Alésia relaté par César était donc prévue lors de la suite projetée (elle suivra).

LE MYSTÈRE DES MANDOUBIENS, chap : LA  CITÉ  MYTHIQUE  page 122

<< Pourtant, malgré le blocus “officieux” des Romains, Alésia n’est pas coupée du monde car elle est ravitaillée par la montagne. En effet, la chaîne du Lomont qui jouxte l’oppidum d’Alésia, s’ouvre sur tout le massif jurassien et peut difficilement être contrôlée par une quelconque armée ennemie. Cette colline, vaste de quatre à cinq cents hectares et plus, si on y inclut le très significatif mont du Soleil (29), possède toutes les qualités requises pour un poste idéal. 

122 Naturellement fortifiée, elle ressemble, aux dires des druides, à un gigantesque sanglier couché sur le côté, dont l’épine dorsale représente la crête de rochers qui la borde. Elle est pourvue en eau par des sources internes et elle est suffisamment vaste pour y faire paître des troupeaux entiers. Le contingent affecté à sa défense peut communiquer aisément avec les éventuels secours, car depuis son sommet, on voit le “grand mont Belénos” ( Mont Blanc), et on peut, dans un premier temps, s’échapper sans être vu.

29) Actuellement Mont de Solemont. Personne ne fait le rapprochement avec le mont du soleil, depuis qu’un “érudit” ecclésiastique du Moyen-Age a écrit  propos du village de Solmont (situé dans le Lomont) : “sous le mont”. Il est vrai que “mont du Soleil” cela fait “païen”.>>

Pour comprendre, en matière de dénomination, il faut admettre que nous avons  affaire à un processus de démythification très élaboré, dont voici les principaux exemples. (entre guillemets, je propose l’interprétation la plus judicieuse).

  • SOLEMONT : Mont du Soleil transformé en : Sous le mont (Un mont, sous le mont ?)
  • LOMONT : Mont Louis, (Lugmontem, montagne du dieu Lug) transformé en : Long Mont
  • MONTBELIARD : Mont Belenos (L’apollon gaulois) Dambelin, Blamont, Belmont etc
  • JURA Justice (Le droit, juss, juriss) transformé en : Forêt
    • DOUBS Noir ( Sombre, obscur ) transformé en : Dubitatif  (du fait de son cours sinueux, qui doute…)

CAMP ROMAIN DE PESEUX

PAR L’ABBE RICHARD, curé de Dambelin (25) Recherches historiques sur l’ancienne seigneurie de NEUFCHATEL en comté de BOURGOGNE

annotation page 133 – (1)Au bas du village de Péseux est un plateau peu spacieux, dont la surface, inclinée au couchant et au nord, et d’une forme arrondie, domine les gorges de la Barbêche, et de Val-deVyt. Au mois de juin 1839, en extrayant du gravier de la partie orientale de ce terrain, on découvrit 200 cadavres qui gisaient dans l’espace de 12 mètre carrés. Ils avaient été inhumés pour la plupart dans des fausses séparées, les pieds tournés du coté du levant; des pierres plates et larges, amenées de loin, puisqu’il n’en existe point de la sorte sur le territoire de Péseux, entouraient les têtes d’un certain nombre de ces cadavres, recouverts tout au plus par un pied et demi de gravier et de petites pierres, car il n’y à point de terre dans cette localité rocailleuse. Les mâchoires et les ossements, parfaitement conservés, indiquent que les individus étaient jeunes, lorsqu’ils succombèrent; on ne voit pas qu’ils aient dépassés la stature ordinaire: un seul fémur de 19 pouces de longueur annoncerait une taille d’environ sept pieds. Cette découverte devait naturellement attirer l’attention. On a d’abord remarqué sur une ligne droite, tirant du levant au nord, et de la longueur d’environ 30 mètres, deux rang de fosses, à en juger du moins par les soulèvement inégaux du terrain, ainsi que par l’aspect que présentaient les fosses ouvertes précédemment. Ce qui ensuite a fixé les regards, ce sont les vestiges saillants d’un rempart en terre renfermant un espace de 5 hectares sous la figure d’un carré long, dont l’extrémité occidentale formait pourtant une ellipse. Un fossé et un double rempart défendait la ligne du levant au midi; ce retranchement, n’était accessible que du coté méridional. Jusqu’ici on a pas découvert trace de remparts ou tours en pierre. Au nombre de objets enfouis à coté des cadavres,on remarque 1° Deux sabres courts et large en fer, tranchants seulement d’un coté, et dont l’extrémité se termine insensiblement en pointe. Ces armes, déposées chez M. le maire de Péseux, ont la longueur et la largeur des sabres poignards usités de nos jours: la poignée et en corne. 2°-Des écailles de cuissard en cuivre, des boucles servant à attacher les différentes partie d’une armure, de petits boutons ronds et bombé, d’autres plats d’une dimension plus grande, garnis les uns et les autres de bitume en dedans. 3° Des agrafes en fer, damasquinées en argent, à boules bombées, telles qu’on les retrouvent fréquemment dans les sépultures romaines et gallo-romaines. Ces agrafes sont en parties brisées ou détruites par l’oxyde. La plus grande partie de la damasquinure a disparu: le dessin en était médiocre, à en juger ce qui reste. l’une de ces agrafes est en acier. 4° Des bracelets en bronze, et des armilles liées de distance en distance avec fil d’argent; deux épingles du même métal ayant chacun une chaîne en bronze. 5° Des grains ronds et ovales, de grosseurs diverse, en verre, rouge, jaunes, bleus, verts, formant probablement les débris d’un torques ou collier militaire. D’après cet exposé, il est certains qu’un corps de troupes a stationné sur le plateau de Péseux où il s’était fortifié. La forme des tombeaux où ces soldats sont couchés, la nature des objets qui les entourent, indiquent que ce sont des romains ou des gallo-romains: la direction de leurs pieds tournés au levant fait penser que ces hommes appartiennent aux siècles du paganisme. Au reste, parmi ces siècles , quel est celui où ils ont succombé ? Contre quel ennemi avaient-ils à combattre ? C’est ce que d’ultérieures recherches et la découverte de quelques médailles semblent seules pouvoir éclaircir.

BOULETS DE PIERRES

Voici des boulets de pierre découvert en bordure d’une ferme située en face l’oppidum. Ce lieu se situe juste sous la trajectoire d’une ligne à haute tension qui franchit la vallée (sur une longueur d’environ 1 KM). J’en ai également trouvé dans d’autres endroits, toujours aux abords de la colline en question. Les habitants les disposent sur des murets ou aux sommets des piliers comme ornement. Ils y en a même qui les teintent pour décorer leurs jardins. J’ai tenté de les montrer à un archéologue, mais bien que celui ci admet qu’il doit s’agir de boulets de canon ou de catapulte, il a refuser de ce déplacer. Prétextant que ce n’était pas son secteur… (je ne tiens pas à polémiquer ici avec ces spécialistes ayant avis autorisé. Avec le temps, grâce aux preuves manifestes les plus éclairés finiront par infléchir leur hiérarchie que la témérité aveugle dans cette affaire d’Alésia rend suspecte…. allant à l’encontre des règles élémentaires de l’archéologie. Pour qui, vérifier visuellement demeure une priorité).

Ici encore une estampille d’Amphore trouvée entre autre chez mon ami Réné Henry le fameux collectionneur de Mandeure auquel est consacré toute une rubrique de ce site. On voit distinctement l’abréviation ALIA I CV

 

TRÉSOR DE MATHAY

 

 Ce fascicule publié en 2010 que l’on peut trouver à la société d’émulation du pays de Montbéliard, semble bien modeste pourtant , il relate bien de la plus grande découverte de cette époque méconnue de l’ Age du bronze faite en France, voire de toute l’Europe du nord. Bien entendu, les archéologues malgré leur tendance à relativiser, semblent bien démunis pour donner une explication cohérente au moindre citoyen “averti” que je pense être !

  Dernièrement le WE du 15 et 16 juin 2019 ont eu lieu les journées nationales de l’archéologie à Mandeure .   Je me suis  entretenu avec un membre de l’INRAP  à propos d’une rocade routière prévue pour désengorger le pays de Montbéliard qui tarde à se réaliser…. pour cause de fouilles archéologiques trop conséquentes. Il m’a répondu que la cause est ailleurs. Les sondages effectués ont certes confirmé l’importance d’une ville antique très grande à Mandeure, mais qu’au vu de l’importance des travaux pour cette déviation, le cout est dérisoire…  Toujours est il que tout est en suspend ! J’en ai donc profité pour évoquer avec lui la disproportion du théâtre romain de Mandeure vis à vis d’une ” ville à la campagne” comme le stipulait l’archéologue du secteur dans l’une de ses rares publications.   En effet, je lui ai fait remarquer qu’un édifice pouvant recevoir 20 000 spectateurs, supposait un chaland de  100 000 personnes !  et tout ce que peuvent répondre les spécialistes, est que seuls 2% de cette cité ont vraiment été fouillés !

   Notre conversation a donc déviée sur l’éventualité d’un oppidum ou d’une ville gauloise (en me gardant de parler d’ Alesia)  dans le secteur bien avant l’arrivée des romains . Il m’a répondu, sans me faire d’illusions qu’en absence de fouilles avérées par son institut, qu’ il pouvait s’agir d’un “oppidum de plaine”  ( ? ) .  J’ai donc évoqué le fameux trésor de Mathay, découvert quelques kms en amont.  Il n’a pas cherché à cacher son étonnement devant une telle découverte, d’autant qu’après analyse contrairement à ce qui le laissait supposer, les objets proviendraient bien d’une fabrication locale !  (confirmé par le rapport de Jean François Piningre) .  Sur ce, ne voulant pas polémiquer, j’ai simplement signifier, compte tenu du faible enfouissement de ce dépôt qu’il pouvait s’agir d’un butin encombrant pour des cavaliers germains. Ceux ci l’ayant dissimulé dans l’espoir de le reprendre plus tard.  ” Pourquoi pas  ! ” , m’a répondu mon interlocuteur de l’INRAP.

     Pour ce qui est du trésor en lui même,  il s’agit d’une urne contenant plus de 3000 pièces de bijoux en bronze  pour certains recouvert de feuilles d’or.   Hormis donc le raffinement de tels objets ciselés dont j’affiche ci dessous quelques photos,   le genre de récipient dans lequel ceux ci reposaient, disposés en vrac  incite à penser qu’il s’agit d’un butin ramassé à la hâte. Même si l’archéologue responsable tente d’imaginer un dépôt rituel.   A retenir toutefois dans l’une des hypothèses avancées, que ces bijoux pouvaient être déclassés au moment de leur enfouissement. Ce qui a pu influer sur la décision de les déposer précipitamment à cet endroit en bordure d’une ligne de crête proche d’un chemin en direction du nord.   Notez surtout, ce qui entre bien dans l’objet de ce site, que les motifs des décors cadrent bien avec l’apogée du culte du soleil se situant à cet âge du bronze, soit voici 3000 ans . Donc un millénaire avant la période de la prise d’ Alesia , cité qui devait rayonner sur tout le secteur au carrefour des voies fluviales.  En atteste s’il en est plus encore, sur la qualité, la matière et la manufacture de tels objets.

  Voilà ici encore sur ce trésor un ajout de l’auteur du rapport stipulant la primauté du culte solaire à l’ère de l’indépendance celtique. Ici un objet similaire découvert dans la vallée du Danube ( en lien avec le passage entre Vosges et Jura, dont Alesia était le verrou)

 Il est indéniable qu’une cité raffinée devait exister dans les parages bien avant Mandeure ( Epomanduodurum) . En effet, pourquoi des cavaliers auraient abandonné ce trésor -trop lourd pour leurs chevaux- ?  A n’en point douter, ce butin provenait d’un lieu proche !  En atteste encore certains écrits décrivant le pillage de Rome où les Wisigoths d’Alaric abandonnaient leur butin devenu encombrant au bord du chemin.

( avis : l’inspiration  de cette dernière remarque m’est venue du livre de Jean D’Ormesson ” Le juif errant “, puis j’ai vérifié ! Comme quoi les romanciers peuvent influencer les historiens plus souvent qu’à leur tour)

 Autre remarque, récurrente celle ci , la fameuse croix gammée ou swastika provenant de Chez René  le Mandubien .  A lui seul ce document symbolise bien le culte du soleil !